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La politique étrangère des Iraniens et les nouvelles sanctions




Les nouvelles sanctions annoncées par les États-Unis contre l’Iran ont fragilisé les relations entre les deux pays. Dans ces conditions, les politiciens Iraniens ont vu cela comme une nouvelle menace contre le gouvernement islamique. Ces sanctions replient les politiques étrangères de l’Iran au niveau régional en raison de la crainte de l’omniprésence américaine au Moyen-Orient.


A travers ces sanctions, les Américains souhaitent limiter la présence des Iraniens dans la région chiite en Irak afin de protéger leurs intérêts au Moyen-Orient et d‘empêcher un rapprochement géographique avec Israël. Ils préfèrent limiter le pays au niveau des armes par des négociations tenues au sein du Conseil de sécurité des Nations unies en vue de prolonger les sanctions contre le gouvernement iranien.

Celui-ci considère ces politiques comme une menace contre l’islam et le gouvernement islamique. Les Iraniens ont, d’ores et déjà, négocié avec la Chine et la Russie pour les convaincre de ne pas voter contre leur pays.


Ils connaissent parfaitement leur positionnement sur le plan international, leurs amis ainsi que leurs ennemis régionaux et internationaux. Les Iraniens sont très doués dans les négociations diplomatiques, les renseignements et au niveau des relations internationales afin de faire avancer leur politique étrangère.


La politique étrangère de Téhéran est alimentée par le discours de l’universalisation de l’islam. Théoriquement, elle est basée sur trois branches importantes : tout d’abord, la défense de la révolution islamique, ensuite sa mondialisation et enfin la volonté de s’exposer en tant que le « Guide de monde islamique ».  De ce fait, l’Arabie Saoudite est en conflit avec l’Iran. L’objectif des deux puissances est de gagner le pouvoir à l’échelle régionale. L’Arabie Saoudite se présente comme le centre de l’islam de par son contrôle sur la Mecque, berceau de la religion musulmane. Avec les aides des Américains et la collaboration des Israéliens, l’Arabie Saoudite encourage les mouvements salafistes et wahhabites afin de marginaliser les Iraniens.

  

En pratique, la politique étrangère iranienne est basée sur deux sujets : l’isolation d’Israël et le développement des relations politiques non-officielles dans les pays voisins par la voie des groupes chiites en Afghanistan, au Pakistan, en Inde, en Irak, au Liban, en Syrie et en Afrique du Nord.

 

En général, il y a deux coalitions opposées au Moyen-Orient qui sont les symboles d’une rivalité menaçant de déchirer la région. Alors que la concurrence pour la domination s’intensifie, la confrontation entre le réseau iranien d’acteurs étatiques et non-étatiques et un contre-front d’alliés occidentaux traditionnels – centrés sur l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis et Israël – est devenue la ligne de bataille centrale de la région.


Les politiciens Iraniens instrumentalisent un discours qui défend la liberté, la démocratie et les droits de l’Homme en islam. Ils investissent dans les pays où les chiites sont minoritaires et en conflit avec d’autres groupes religieux.