Conférence « Education, langue et droits de l’homme des minorités », ONU, Genève.

La douzième session du Forum sur les questions relatives aux minorités a été convoquée les 28 et 29 novembre 2019 au Palais des Nations à Genève en application de la résolution 6/15 du 28 Septembre 2007 sur les droits de l’homme et la résolution 19/23 du 23 mars 2012. Cette année, le thème du Forum était “Education, langue et droits de l’homme des minorités ». Les droits des minorités linguistiques sont des droits de l’homme qui sont interrogés aujourd’hui. De par le monde, des minorités sont de plus en plus souvent confrontées à des défis importants pour l’utilisation et du maintien de leur langue, ainsi que l’accès à une éducation de qualité et en particulier à une éducation qui contribue à la préservation de leur langue, leur culture et leur identité. Aujourd’hui, ce thème central est débattu au sein de l’ONU pour défendre et vulgariser un droit à la reconnaissance d’identités minoritaires au sein de chaque pays en premier lieu. Ensuite, certaines minorités revendiquent un accès sécurisé à l’éducation en langue minoritaire, ce qui est fondamental pour le maintien de la diversité linguistique. En effet, une langue qui n’est pas enseignée est une langue qui finira par disparaître. Les avantages de l’éducation dans la langue maternelle sont maintenant établis scientifiquement par le biais d’études, certifiées par l’ONU, sur les enfants dans différentes parties du monde. C’est pourquoi il est nécessaire de promouvoir ce droit auprès des 197 pays adhérents des Nations Unies. En outre, la protection des langues minoritaires, ainsi que la reconnaissance, le respect et la promotion des besoins éducatifs des minorités, est un élément crucial de la protection et de la préservation de la culture des minorités et la promotion de la diversité de la société, et donc une facteur important de réduction des tensions inter étatiques, inter ethniques et de prévention des conflits.

La conférence fut l’occasion pour des délégations étatiques de prendre la parole, tout comme des ONG, en respectant un temps de parole, accordé par la Présidente, de deux minutes :
La culture kurde fût abordée plusieurs fois durant la conférence : en Iran, les kurdes se considèrent comme privés du droit de vivre leurs cultures alors que onze millions de kurdes vivaient en Iran en 1979 lors de la Révolution islamique. Cependant, il a été notifié que la Constitution iranienne reconnaissait le droit aux langues et cultures minoritaires de prospérer dans le pays, d’après l’article 19 de la Constitution, qui stipule que tout peuple d’Iran bénéficie de l’égalité des droits quel que soit la religion ou l’ethnie, mais il résulte en réalité une stigmatisation de plus en plus forte de l’identité kurde. Mr Salih AKIN, membre de l’Institut kurde à Paris et assistant professeur en linguistique à l’université de Rouen a pris la parole pour évoquer le Kurdistan : les travaux, les recherches effectués et la littérature existent et sont prolifiques malgré la non-reconnaissance officielle. A la fin de la convention, il fût accordé à la délégation représentant l’Iran un droit de réponse qu’elle utilisa afin de stipuler l’article 15 de la 2 sur 3 Constitution iranienne qui établit l’enseignement de langues minoritaires comme autorisé dans le pays. Ils ont mentionné le kurde comme étant une langue enseignée en facultés, et même et un réseau tv diffusant spécialement des programmes en langues minoritaires. L’association kurdish-swiss alliance a évoqué également le sort des kurdes en Turquie ou le nombre d’écoles est passé de 365 à 200 depuis 2014. L’associati